Dégustation des Primeurs 2008 à Pessac-Léognan
Programme un peu particulier aujourd'hui en compagnie de mes compères de l'ENITA :
Nous partons au Château Smith Haut Lafitte pour y déguster les primeurs rouges et blancs de l'appellation Pessac-Léognan.
C'est une première pour nous, malgré notre passif lié au secteur viticole, sauf pour notre illustre maitre qui, lui, a déjà bourlingué dans toutes les petites sauteries du monde vinicole.
Une journée formatrice dont je retiendrais quelques leçons, la première étant de m'habiller d'une couleur sombre la prochaine fois, car là, on ne voyait que moi. Ceci dit, on a bien mesuré le degré de sape, et nous n'étions ni overdressed, ni pas assez.
En toute logique, nous commençons par les blancs et nous dégustons les plus grands comme les moins grands. Château Carbonnieux, Domaine de chevalier, Domaine de la Solitude, Château Couhins-Lurton, Ch. de Fieuzal, Ch. de France, Ch. Malartic-Lagravière, Ch. Olivier, Ch. Pape Clément, etc... sans bien entendu oublier notre hôte...
Je vous épargne nos commentaires de dégustations quoi que l'ami Luc pourrait nous écrire un roman.
Mon coup de coeur est décerné à... roulements de tambours... Château Lafargue ! Seulement 3.7 ha plantés en blanc, un assemblage 80% sauvignon blanc et 20% sauvignon gris. Une cascade d'arômes du buis aux fruits exotiques, et une note d'abricot qui persiste en fin de bouche.
Smith Haut Lafitte avait mis les petits plats dans les grands et nous avons traversé le chai à barriques puis pris un lunch dans le parc avant d'attaquer les rouges.
A la liste non-exhaustive des propriétés citées en blancs, il faut rajouter Haut-Bailly. C'est un exercice plutôt particulier que de déguster ces foetus de vin, lorsque l'on est habitué à déguster des vins qui sont à maturité...
Quelques déceptions, notamment dûes à de trop fortes extractions, ou des boisés à la limite du digeste... Mais aussi des bonnes ! Je retiendrais Couhins-Lurton, un vin suave, soyeux, sexy ! Mais aussi les envolées butyriques de Haut-Bailly qui m'ont complètement envoûtée... Et une jolie découverte : Château le Sartre, très rond, généreux et séduisant.
Mon ami Luc me signale que j'ai oublié de mentionner notre final grandiose : le "suprême" mille feuilles de notre boulangerie favorite qui a clôturé notre journée par un festival papillo-orgasmique. Je le remercie pour sa collaboration à cette petite envolée lyrique...