Petite sortie en famille
Samedi après-midi, si vous aviez été dans la peau de Sophie (ndlr : votre narrateur), vous auriez pu capturer ce genre d'images :
Le jeu des différences (une parenthèse ludique pour nos jeunes lecteurs)
On clique sur les photos pour les agrandir, on les visionne consciencieusement, et on cherche les différences...
On cherche, j'ai dit !
Mes réponses :
1. Photo 1, Julien exprime clairement son dégoût, voire même sa répulsion (osons le dire) à porter le caniche, sur la photo 2, il semble qu'il s'y résigne...
2. Photo 1, Angel regarde le sol... Photo 2, Angel regarde maman qui le double sur son petit cheval...
3. Le caniche se dilate : on le remarque à peine sur la photo 1, alors que sur la photo 2, il joue les luculus et s'espatare de tout son saoul sur les cuisses de Julien. Qui sait qui a le jean qui pue ? C'est papa !
Libre à vous d'en trouver d'autres, mais celles-ci me paraissent essentielles.
Vous auriez aussi pu faire une tentative d'autoportrait, et ça aurait donné à peu près ça :
Ou bien vous auriez essayé de saisir une image qui pourrait donner au lecteur envie de se mettre à cheval à son tour (certains d'entre vous y sont déjà) :
Et puis, comme vous êtes des gens sensés, tout comme moi, vous auriez donné l'appareil à Julien, parce que ce n'est pas parce que les photos numériques ne coûtent rien (du temps qu'elles ne sont pas imprimées) qu'il faut faire de la merde avec son appareil.
Du coup, si vous aviez été dans la peau de Julien, ou bien dans celle de bébé Angel, vous auriez pu capturer les longues pistes forestières que nous foulons régulièrement...
... ou bien l'allant d'un petit feu-follet d'un mètre et quarante-cinq centimètres...
... ou la petite bête qui monte, qui monte... (les habitués du site admettrons qu'il y a une côte)
Sur cette dernière photo, les esprits affûtés constateront que :
- j'ai les pieds en canard... Et oui, je l'avoue, dès que je me relâche un peu, les pingots s'écartent... En même temps je crois qu'on ne peut pas pratiquer impunément l'endurance pendant une douzaine d'années.
- si Kira (Pipi) tire bien son épingle du jeu dès qu'Hémy enclenche au galop, Abricot (Popo) a plus de mal. Oui, la petite tâche sur la bande de roulement gauche, c'est bien lui. En même temps je crois pas qu'on puisse courir impunément les chiennes en chasse pendant 10 jours.
Vous restez sur votre fin, vous voulez une autre histoire ?
Alors c'est l'histoire d'une petite fille dont la maman est extraordinaire. Bourrée de qualités, zéro défaut. Du coup, vous vous en doutez un peu, sa maman, c'est pas une femme, c'est une jument !
Cette petite fille c'est Hémy. Avant même sa conception, on avait placé de gros espoirs dans le poulain de Lulu. Une petite championne de jument ne pouvait qu'engendrer une grande championne, pour peu que le papa soit un peu grand, pour peu que le papa soit athlétique.
Mais la génétique c'est pas aussi simple. Et Hémy n'a pas pris les 10 cm de plus qu'on attendait d'elle. Parce que nous disions toujours que Lulu avec 10 cm de plus aurait été la plus grande des championnes.
Non, la génétique c'est pas si simple, et Hémy elle a du gaz, elle a beaucoup de gaz, et c'est pas un cheval de gosses. Sa maman, on lui aurait confié un nouveau-né.
La génétique c'est pas simple du tout, et Hémy, son petit coeur au repos, il descend pas à 21 comme sa maman le pouvait (ça c'est une histoire de coeur vagotonique avec blocs, mais je vous passe les détails).
A trop attendre d'une petite fille, je me demande si on l'étouffe pas. C'est un peu ce que nous avons fait. On ne voulait pas Hémy. On voulait la fille de Lulu.
Dimanche matin, nous sommes allés au lac de Lacanau, parce que comme Hémy c'est la fille de Lulu, je m'étais dit qu'Hémy aussi elle nagerait comme un petit hippocampe.
Et que s'est-il passé ? Vous le saurez en allant lire le blog des Fontanelles !